Tout comme l’AC Ajaccio, le Paris FC dispose d’un calendrier infernal en ce mois de septembre depuis le retour de la trêve internationale avec cinq matchs de Ligue 2 programmés en 13 jours. Ce mardi soir, le capitaine Cyril Mandouki a été victime d’une rupture des ischios-jambiers et pourrait manquer six mois de compétition sur une hyper extension. A ce sujet, l’entraîneur Thierry Laurey était logiquement remonté contre la commission des compétitions, qui n’avait pas voulu décaler ce fameux ACA-Paris du 14 septembre dernier…
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« Il n’y avait aucune raison majeure à jouer ce match à cette date-là. On avait fait une demande couplée avec Ajaccio appuyée par une lettre de l’UNFP (NDLR : le syndicat des joueurs). Mais on nous a forcés à jouer avant une semaine à trois matchs, ce qui est une aberration médicale et humaine… Et on a perdu des joueurs en route. La blessure de Cyril est un gros coup dur, mais on l’avait vu venir… Comme on avait déjà des absents, je n’ai pas eu le choix, j’ai été obligé de le faire jouer contre Nîmes. J’avais prévu de la sortir à la mi-temps ou à l’heure de jeu. Pour moi, la commission des compétitions porte une grande partie de la responsabilité de sa blessure… On va voir si on peut prétendre aussi à un joker médical, Cyril est notre capitaine, un exemple pour le groupe. On est bien obligé de trouver une solution. Ce qui est certain, c’est que si on n’arrive pas à prendre de nouveaux joueurs, on ne pourra plus avoir les mêmes ambitions. Mais on ne va pas forcément se précipiter, surtout que contrairement à ce que pensent les gens, le Paris FC n’a pas un budget extensible. »
Source : Le Parisien