Si Amine Adli a disputé presque l’intégralité de la première journée de Ligue 2 (il a été exclu en fin de match) contre l’AC Ajaccio (2-2), son avenir à Toulouse reste toujours très incertain. A un an de la fin de son contrat, son président Damien Comolli ne veut pas passer à côté d’une vente, et le joueur n’est pas enclin à prolonger son contrat chez les Violets. Dans les colonnes de L’Equipe, le dirigeant évoque cette situation difficile à gérer pour les clubs formateurs avec leurs jeunes talents. L’idée de la LFP est de permettre d’allonger le temps du premier contrat pro de 3 à 5 ans.
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« C’est une réforme urgente. Nos clubs ont besoin de pouvoir se projeter dans la gestion de leurs effectifs. Mais on est constamment sous pression. Chez nous, on se retrouve dans la situation de devoir vendre Amine Adli parce qu’il ne veut pas prolonger et qu’il ne lui reste plus qu’un an de contrat. Un autre joueur, dans la même situation contractuelle, veut bien prolonger mais avec une garantie de temps de jeu. Avec un premier contrat de 5 ans, les choses seraient plus simples. Pour le joueur qui veut du temps de jeu, on aurait le temps d’envisager un prêt. Et le risque de voir partir un joueur libre ou faire une erreur en le prolongeant trop vite serait moindre. »
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