Dans Paris-Normandie, le milieu de terrain Romain Basque revient sur son départ du Havre. Le joueur tente l’aventure à l’étranger, du côté de Bakou et de l’Azerbaïdjan. A 26 ans, une expérience inédite à venir pour lui, qui aurait pu ne pas avoir lieu, comme il le raconte au journal… En effet le Normand d’origine (il est né à Dieppe et avait joué avant le HAC à QRM) n’aurait pas été contre rester au club doyen…
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« Au départ, il faut savoir que je n’étais pas dans l’optique de partir. Avec le HAC, nous avions même trouvé un accord pour une prolongation de contrat en cours de saison dernière. Jusqu’au jour où le directeur général (Pierre Wantiez) est revenu vers moi pour me dire qu’en raison de la crise sanitaire, de l’incertitude des droits TV, il allait falloir attendre un peu avant de signer. Je n’ai jamais eu de nouvelles. Et à la reprise de l’entraînement, en discutant avec les dirigeants, j’ai bien compris que cette prolongation n’était plus d’actualité pour eux, que ça n’allait pas se faire.
« J’ai bien senti que le club ne comptait pas sur moi à 100 % »
Alors quand la proposition du Neftchi Bakou m’est arrivée, celle-ci m’a logiquement fait réfléchir. J’en ai parlé avec le coach, j’avais besoin de savoir ce qu’il comptait faire de moi. Ma compagne et moi allons avoir notre premier enfant au mois de septembre, on sait le contexte difficile dans lequel se trouvent les clubs français, il me restait un an de contrat, dans quelle situation me serais-je retrouvé l’été prochain ? J’ai bien senti que le club ne comptait pas sur moi à 100 %. Sans compter que je n’avais pas vraiment l’impression d’avoir basculé sur un nouvel exercice, tant l’effectif a peu bougé. Je trouvais aussi qu’il était dangereux de laisser une dizaine de joueurs en fin de contrat dans un an (dont Gorgelin, Mayembo, Fontaine, Abdelli, Cornette, Boutaïb…). On ne sait jamais comment la saison va se dérouler… »