Après la pluie, vient le beau temps ? Suite à une saison de Ligue 1 cataclysmique, Dijon semble relever la tête, à commencer par le mercato. Le nouveau club de Ligue 2 y est en train de monter un effectif conséquent, à même de lui faire jouer les premiers rôles. Même si bien évidemment il y a le papier, et la réalité du terrain… En tout cas, il en est un qui ne cache pas sa joie d’avoir rejoint le DFCO. C’est Cheick Traoré, le latéral droit de 26 ans, interviewé par Le Bien Public. Le joueur arrive de Lens, après des exercices tronqués par de graves blessures. Sans se départir de son sourire, le même qui a accompagné l’annonce de son transfert de nombreux messages de félicitations de ses anciens coéquipiers.
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« Il y a un an, au bout du deuxième match de prépa, il y a la rupture. Mais je me suis dit, « ce n’est pas pas une rupture du tendon d’Achille qui va me faire perdre le sourire ». Il y a des personnes qui vivent des choses bien plus dures. Puis je reviens, je gratte 15 minutes de jeu, et il y a Jo’ Gradit qui me refile le Covid. Je l’ai insulté ! je lui ai dit tu dois me donner ta prime !
La fête et les mines (mais pas celles du Nord)
Depuis que je suis à Dijon, je suis pareil qu’à Lens. Je sais que je ne me suis pas trompé de choix. Cette saison, je ne veux pas avoir de regrets. Je veux tout donner, faire une saison pleine et qu’à la fin, on soit tous heureux. Le club, les supporters, la ville. Qu’on fasse la fête tous ensemble, que ceux qui boivent de l’alcool s’envoient des mines et que ceux qui ne boivent pas le fassent au Coca ou au jus d’orange ! »
