Dans ses colonnes ce lundi, Le Dauphiné Libéré a mené une enquête très intéressante sur l’état financier des clubs pros de sa région. Pour Grenoble en Ligue 2, le journal révèle ainsi l’existence de la mise en place d’un salary-cap, donc décidé par le GF38, afin de limiter les dépenses et ne pas se mettre dans le rouge. Pour rappel, le salary-cap est un plafonnement, souvent des salaires des joueurs, plutôt imposé par les instances. Les Isérois ont pris cette initiative en 2018, lors du retour en deuxième division du club.
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C’est le président Stéphane Rosnoblet qui est à l’origine de cette limitation, continue le quotidien, « plafond toutefois évolutif et revu à la hausse chaque saison depuis que nous sommes en Ligue 2 » détaille Max Marty, DG du GF. Ainsi, si Grenoble peut passer à côté de gros coups sur le mercato, en ne proposant pas de salaires mirobolants qui en feraient venir plus, les finances sont saines. Pour conclure, sur les 26 contrats pros que compte le club, le salaire le plus bas est de 2 500 euros, et le plus haut de 13 500, indique Le Dauphiné. Pour une fiche de paie moyenne qui émarge à 9 000 euros. Le tout donne une masse salariale de l’ordre de 2,6 millions… Seulement la 16e de Ligue 2 ! Comme quoi, être mesuré et en bonne santé financière peut emmener haut, Grenoble ayant fini 4e du dernier championnat.
