Au-delà du fait de bien jouer au football, les équipes de Ligue 2 ont dû faire également très attention en-dehors du terrain d’essayer d’éviter au maximum les clusters liés au Covid-19. Certaines s’en sont mieux tiré que d’autres, à l’image du champion Troyes, qui n’a eu que quelques cas individuels au cours de la saison. Médecin de l’ESTAC, Philippe Beury revient sur cette édition 2020-2021 pas comme les autres pour l’Est Eclair.
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« On en est à 79 tests PCR par joueur, depuis le 4 juillet. Deux par semaine et un par jour quand on avait un joueur infecté. Et les trois dernières semaines aussi, comme on voulait vraiment aller au bout du championnat sans encombre. Regardez Toulouse qui a eu plusieurs joueurs impactés… Je ne dis pas qu’ils n’ont pas respecté, mais toute l’année j’ai eu la hantise qu’on doive sortir un groupe de joueurs de l’équipe. En plus des PCR, les joueurs ont eu six prises de sang, pour voir si l’un d’eux n’avait pas attrapé le virus sans que l’on s’en aperçoive. On a appliqué ces tests au staff, aux administratifs et au personnel de Troyes Champagne Métropole qui travaillent lors des matchs. Tout cela pour créer une bulle sanitaire autour de l’ESTAC. »
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Dingomé positif dans le sprint final
Petite confidence du doc’, Tristan Dingomé a notamment été testé positif dans le sprint final. Mais Troyes avait alors choisi de ne pas communiquer cette contamination, contrairement au début de saison. « C’était important que les équipes adverses ne soient pas au courant. Et puis, des joueurs ont demandé qu’on ne rende pas leur maladie publique, ça reste du secret médical. » Philippe Beury a d’ailleurs passé un coup de fil à Tristan Dingomé pour savoir s’il pouvait raconter la gestion de son cas.
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