La parole de Rani Assaf, président et actionnaire majoritaire de Nîmes, est rare dans les médias. Plongé dans une crise sportive et financière, NO est en mauvaise posture en Ligue 1. Les Crocos n’ont plus leur destin en mains pour éviter un retour en Ligue 2. Dans les colonnes de Midi Libre, le patron du club gardois évoque sans tabou une éventuelle relégation et le projet pour bien y figurer si tel est le cas. Intronisé numéro 1 en cours de saison, Pascal Plancque prolongerait l’aventure en L2 s’il le désire. « S’il veut rester, Plancque reste ? », demande le quotidien régional. « Oui, bien sûr », répond Assaf.
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A la question de savoir quelle équipe serait bâtie, le dirigeant se montre là plus loquace. « J’ai construit un budget sans vente de joueurs. l’objectif, si on va en L2, sera de bien y figurer. Je ne vais pas raconter d’histoire et dire que l’on va remonter immédiatement. Se maintenir sans se battre pour se sauver, ce sera déjà un gros challenge. Aujourd’hui, on n’a pas plus de sources de revenus qu’il y a 5 ans, quand on jouait le maintien. On a toujours le même stade délabré… Mais tout le monde ne partira pas. J’aimerais garder Meling, Cubas, Fomba, même s’il va être sollicité. Pour le moment, je n’ai pas d’offres pour Ferhat. Autre sujet, on a 31 pros et les prêtés Saint-Luce et Stojanovski (Chambly), c’est n’importe quoi. Il faut revenir à 26, tout en apportant du sang neuf. Je vais recevoir les joueurs en entretien individuel, pour évaluer leurs motivations. »
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