Nul ne sait si le vent de la mer charrie vraiment une odeur de souffre du côté du Havre, mais il est certain que l’ambiance n’est pas au beau fixe, sur la côte normande. Le HAC joue un match important pour son maintien contre Toulouse ce soir, pour le compte de la 34e journée de Ligue 2. Une rencontre en retard qui doit permettre de recreuser l’avance sur le voisin Caen, barragiste trois points derrière. Une situation dont est bien conscient le gardien Mathieu Gorgelin, qui a placé une ou deux banderilles dans Paris-Normandie.
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« La seule chose qu’il nous reste à faire, c’est sauver notre peau et celle du club. La gifle reçue samedi, on aurait d’ailleurs dû la prendre plus tôt, car à Rodez (1-1), on est quand même passé tout près de la correctionnelle. Mais bon, dans dix jours, ce sera terminé, du moins j’espère. Il reste trois matchs pour avoir un sursaut d’orgueil. J’ai lu dans vos colonnes (Paris-Normandie) qu’il n’y avait personne à la barre. Je pense qu’on fait de notre mieux. Maintenant, on est un peu isolés ici, voilà… Mais je ne dirai rien de plus là-dessus.»
