La crise du Covid-19 a eu un fort impact économique dans tous les secteurs. Et notamment dans le monde du football professionnel. Qui plus est, la crise sanitaire a vu celle liée aux droits TV, et à la défaillance de Mediapro, s’ajouter. Tous les clubs de Ligue 2 sont plus ou moins impactés. Le Havre, entité doyenne hexagonale, va voir son déficit d’exploitation atteindre les 10 M€, comme le confirme Pierre Wantiez à France Bleu Normandie.
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Et n’allez pas évoquer les récents gros transferts des dernières années (50 M€ depuis 2015), comme celui de Tino Kadewere parti à Lyon. Il n’y aurait plus rien en réserve. Le DG havrais annonce une réorganisation à venir, en interne. « Il y aura un rééquilibrage général avec des révisions qui pourront parfois être déchirantes à faire sur certains sujets. » Il réfute l’idée de sacrifier la formation et le football féminin. Et si Pierre Wantiez n’exclut pas un plan social, « ce n’est pas dans les tuyaux », certifie-t-il.
Ces difficultés économiques peuvent-elles amener le président Vincent Volpe à revendre le club ? « Vincent Volpé exclut complètement l’idée d’abandonner le projet et de renoncer à l’ambition du HAC », selon Wantiez.
Selon nos confrères, la ville du Havre, par l’intermédiaire de son maire Edouard Philippe, pourrait faire un geste au HAC, comme sur le loyer du stade Océane, qui s’élève à un million d’euros par an.
