Pierre Ferracci, président du Paris FC, s’est livré pendant plus d’une heure sur la chaîne Youtube du club, ce mercredi soir. Le patron parisien a forcément été questionné sur la saison sportive de l’actuel 6e de Ligue 2, mais aussi sur l’affaire Jonathan Pitroipa, qui a résilié en décembre. Morceaux choisis.
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« Quand on démarre aussi brillamment qu’on l’a fait, on espère plus. Aujourd’hui, je suis comme les supporters, un peu déçu et un peu frustré. Mais je suis un éternel optimiste. Je pense qu’on va se reprendre. Et il faut qu’on se reprenne, car la déception des supporters sera à la mesure de l’espérance créée en début de saison. Je n’ai pas eu un discours euphorique. Je sais que c’est difficile de grimper en Ligue 1. Mais quand on démarre aussi fortement, il faut assumer jusqu’au bout. J’essaye de comprendre ce qu’il se passe depuis quelques semaines, et cette fameuse 11e journée. Quand on a été premier, on ne se satisfait pas de la place de 6e. A Pau, j’ai vu une équipe plus déterminée, Pau, qui joue sa peau. J’ai vu une équipe qui attaquait à 5-6 même quand elle menait 1-0. Je nous ai vu un peu frileux, comme depuis quelques semaines. J’ai toujours l’impression que notre équipe se cherche, alors qu’elle a des talents évidents. »
Le PFC actuel meilleur que celui de 2019 ?
« Notre équipe est meilleure individuellement que celle qui a disputé les barrages il y a 2 ans. Mais on ne peut pas ressembler à l’équipe qu’il y a deux ans. Elle prenait très peu de buts, elle en marquait peu, mais était capable de tenir le 0-0 et de marquer à la fin, ou de marquer très vite. L’équilibre, on doit le trouve autrement. J’ai le sentiment que notre équipe est plus faite pour gagner 2-1, 4-2, que gagner 1-0. »
Les raisons du départ de Pitroipa
« On garde des relations de qualité. Quand vous êtes dans une période difficile, ou conquérante, le staff a besoin d’un collectif soudé. Il y a eu une relation entre le staff et Jonathan qui n’a pas été maîtrisée du côté du joueur. Je le regrette. On a considéré que pour maintenir l’homogénéité et la cohérence du collective, il fallait se séparer de Jonathan. J’avais le sentiment qu’il arrivait au bout du rouleau, et qu’il supportait moins de choses qu’avant. Il ne faut pas lui jeter la pierre. »
Je pensais que le premier objectif était de monter en L1 et non de garder un groupe souder et descendre en national