Qu’il paraît loin le temps où Dunkerque revenait victorieux de Toulouse. C’était au soir de la 1re journée de Ligue 2, fin août. Le promu nordiste venait de surprendre le relégué moribond qu’était le TFC. Une surprise qui s’est confirmée plusieurs semaine durant, avant de rentrer dans le rang, et de dévisser sérieusement.
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Les conséquences d’une série alarmiste de 10 points pris sur les 14 derniers matchs, Dunkerque se retrouve en position périlleuse. 16e de Ligue 2, avec 3 points d’avance sur le barragiste Chambly. La faute à des points qui désertent les partenaires de Redouane Kerrouche. Et à une énième défaite, samedi, concédée face à Nancy (1-2). « Ce qui est rageant, c’est qu’on a senti qu’on aurait pu se mettre à l’abris contre Nancy, peste le coach Fabien Mercadal. En gagnant, on aurait fait un joli pas vers notre graal. » Le maintien reste évidemment pleinement accessible. Mais le doute pourrait investir de plus en plus les rangs dunkerquois.
« Préparé à vivre ce genre de saison »
« Ce sont dans ces moments-là qu’il faut répondre présent encore plus. On vient le lundi avec un peu moins d’appétit quand tu viens d’être battu », reconnaît l’ancien Parisien. Mais la surprise n’était-elle pas de retrouver l’USLD un peu plus haut dans la hiérarchie ? « On s’était préparé à vivre ce genre de saison. » Traduction : à lutter jusqu’au bout pour le maintien. Se sauver paraissait pourtant une évidence en novembre. Le tâche s’est compliquée au fil de l’hiver. Et ce, malgré des occasions de faire le break sur certains concurrents. L’ASNL ne fait pas exception. « Nancy est à notre portée. Je le pense toujours », reste persuadé Fabien Mercadal, conscient des failles, mais aussi des nombreuses qualités de son groupe.
« On doit basculer du bon côté »
Un groupe « soudé » qui le rassure. « C’est protecteur, admet-il. C’est important, et ça doit nous aider à passer ces moments-là. » Bien que « sur la corde raide », l’entité nordiste rentre de plein pied dans son championnat. Avec encore un léger matelas d’avance. Mais avec des échéances cruciales qui se profilent à l’horizon. La première sera au Havre, samedi soir (26e journée). La suivante, peut-être plus importante, sera la réception du FCCO (27e journée). Avec, cette fois, une occasion en or à ne pas laisser filer. « On doit basculer du bon côté. Je sens que cette équipe est capable de le faire », veut croire un Fabien Mercadal plus déterminé que jamais.