Xavier Gravelaine n’est resté que quelques mois à l’En Avant Guingamp. Arrivé à la sorti de l’hiver comme directeur du football, il a été remercié à la fin de l’été, dans la foulée du départ de Bertrand Desplat, l’ex-président. L’ancien joueur de l’OM n’a toujours pas digéré ce qu’il considère être une « affaire politique », comme il l’a avoué au Télégramme. « Il m’est arrivé la même chose à Caen et je ne peux pas laisser passer ça une seconde fois », poursuit-il.
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Selon lui, la raison de son renvoi fut le limogeage de Sylvain Didot, en début de saison. « Le fait d’avoir atteint l’image du club en virant l’entraîneur », précise-t-il, assurant n’avoir « rien contre Sylvain Didot ». Aujourd’hui, il n’entend pas rester les bras croisés. « C’est la première fois que je vais aller au tribunal, car je vis ça comme une injustice. […] Je me sens abîmé. Je ne veux pas passer pour une pleureuse, je veux simplement qu’on me respecte. »
Et de donner enfin son avis sur la saison actuelle de l’En Avant : « La saison est pourrie parce que le nettoyage n’a pas été fait. Avec moi, tout était prêt. Et j’aurais pris avec le président les décisions qui s’imposaient. J’avais fait le pari à Bertrand que dans deux ans, on serait monté. »
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