En difficulté pour passer la DNCG l’été dernier, Caen (Ligue 2) a pu compter sur l’arrivée de Pierre-Antoine Capton et des Américains d’Oaktree afin d’apporter les fonds nécessaires. Mais le club normand continue d’être en déficit structurel avec un train de vie d’un club de L1, et la grosse crise économique que traverse le football français n’améliore évidemment pas la situation. Pour remédier à cela, les dirigeants de Malherbe ont donc annoncé ce lundi, selon Ouest-France, un projet de plan social (PSE) aux représentants du personnel. Une vingtaine de postes serait menacée de suppression. De plus, la question d’une baisse des salaires sera ouverte auprès des joueurs.
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« On va travailler sur des catégories professionnelles, et favoriser des mutualisations, une plus grande polyvalence interne. Humainement, c’est compliqué. Mais il en va de la survie et de la pérennité du club. Ce plan va aussi permettre à une grande partie des salariés de rester dans l’entreprise, et au Stade Malherbe de continuer à exister », explique le directeur général Arnaud Tanguy à Ouest-France. « Le contexte actuel a amplifié les difficultés, mais c’est principalement la descente en L2 qui nous contraint à nous « restaffer ». Le club est en L2 depuis deux saisons, après 5 saisons de L1 lors desquelles il s’était organisé avec une structure et un fonctionnement de L1. »
