A l’instar de la Ligue 2, la Ligue 1 vient de finir sa phase aller. Les promus que sont Lorient et Lens ne s’en sortent pas de la même manière. Si les Sang et Or sont 9es (un match en moins) avec 27 unités, ce qui semble les guider vers un maintien serein, les Merlus pointent à l’avant-dernière place, avec 12 petits points. Une zone rouge composée de Dijon, du FCL et du Nîmes Olympique qui n’avance pas très vite…
Avec respectivement 14, 12 et 12 points, les 3 derniers de l’élite possèdent un rythme assez faible à ce stade de la compétition. Un aussi faible total de point n’était plus arrivé depuis la saison 2013-2014. A l’époque, Valenciennes, 18e, possédait 14 unités. Sochaux et Ajaccio affichaient 11 et 9 points.
Faut-il prévoir un maintien bien en-deçà de la barre symbolique des 40 ? Probablement, même si le FCSM d’Hervé Renard avait frôlé l’exploit en glanant 29 unités lors de la phase retour, pour finir 18e avec 40 points. A l’époque, la 18e position était synonyme de relégation directe. Derrière, le VAFC n’avait pas dépassé les 30 (29) et Ajaccio avait à peine fait mieux que lors des matchs allers (23 points).
En fait, depuis le retour de la Ligue 1 à 20 clubs, en 2002-2003, seules 4 formations ont réussi l’exploit de compter plus de 30 points à l’issue de la saison, alors qu’elles n’en avaient que 12 ou moins à la mi-championnat. Dans cette liste, on retrouve Sochaux, donc, mais aussi Nancy (2012-2013) avec 38 points, Istres (2004-2005) avec 32 unités, et Toulouse (2003-2004) avec 39 points. Le TFC s’était d’ailleurs sauvé (16e).
