Le Paris FC, leader de la Ligue 2, possède un beau petit matelas d’avance sur la concurrence. De quoi entrevoir, déjà, une montée en Ligue 1 ? Le président Pierre Ferracci en rêve, mais sait que rien n’est encore gagné. L’élite du football français permettrait néanmoins au PFC d’avancer sur de nombreux sujets. De peaufiner son image, de refaire son stade et d’attirer encore plus d’investisseurs, après Bahreïn.
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« Notre carte à jouer ne doit pas être la même que le PSG »
« Il faut monter en Ligue 1 pour asseoir le club définitivement. A Paris, on n’existe pas, ni en National, ni en Ligue 2, malgré le respect que j’ai pour les supporters, bénévoles et dirigeants. Mais le PSG écrase tout depuis 40 ans, et encore plus depuis la présence des Qataris. Il faut qu’un jour on soit en Ligue 1 pour que ce que l’on fait prenne de la valeur. Notre carte à jouer ne doit pas être la même que le PSG. Il faut que l’ancrage parisien, l’image parisienne et francilienne, fasse encore plus partie de l’ADN du club. Derrière cela, il faut que l’équipe première dispose d’une colonne vertébrale francilienne. Cela prend du temps. On s’efforce, même quand nous récupérons des joueurs en province ou à l’étranger, de regarder la carte de visite. Quand un francilien peut revenir jouer à Paris, nous sommes ravis. »
Des investisseurs à venir ?
« Il y a deux pistes privilégiées qui concernent des investisseurs venant de 2 pays très différents, plus grands que le Bahreïn, avec une population beaucoup plus importante. Il s’agit d’investisseurs qui comptent dans les pays en question. L’objectif est de conserver au Paris FC cette base régionale et nationale dans le contrôle du club. En même temps, de jouer de l’image de Paris, qui fait parler partout. Que ce soit dans le foot, la culture, la science… C’est un vecteur de développement incontestable. L’image du Paris FC se fait aussi dans le stade. J’aimerais que, demain, nous ayons beaucoup plus de supporters à Charléty. »
Le stade Charléty
« Toutes les options sont ouvertes. Cela dépend d’abord de la ville et des autres acteurs concernés par le sujet : l’architecte, la Fédération française d’athlétisme… Je rêverais de tout casser et de faire un vrai stade de football. Je crois qu’on peut trouver les financements privés ou un peu publics qui vont avec. La difficulté que nous aurons pour gérer ce chantier, c’est de savoir ce que nous faisons pendant le chantier. S’il est modeste, nous pourrons continuer à jouer à Charléty. Je ne demande même pas ce qu’a fait le Stade Français avec Jean Bouin. Néanmoins, tant que nous ne sommes pas en Ligue 1, le dossier ne peut avancer. »
Source : Passion Paris FC
