Ce lundi soir, Auxerre a battu Troyes dans le cadre de la 4e journée de Ligue 2. Après la rencontre, le coach Jean-Marc Furlan s’est présenté devant les médias. Voici ce qu’il faut retenir de sa conférence de presse.
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© Photo AJA
Un soulagement ?
Les victoires, pour un coach, font beaucoup de bien. Un entraîneur est heureux lorsqu’il gagne. Cela fait beaucoup de bien après 2 défaites à domicile. Pour l’avoir vécu en tant que joueur professionnel, c’est très compliqué. J’avais demandé aux joueurs d’être bien présents et investis sur le match. Je savais que par rapport à une équipe en confiance, nous allions plus souffrir. Avec une équipe complètement renouvelée, tu n’es pas forcément très au point, en plus en ayant perdu 2 fois à domicile. Je n’ai pas demandé de faire un match exceptionnel. Mais dans un derby, il est important de savoir gérer le scénario du match. Cela nous permet d’avoir un regard sur les capacités du groupe quand tu vois qu’il a été totalement modifié.
Pourquoi avoir repositionné Sakhi un peu plus bas sur le terrain ?
Parfois, l’effectif est fixe et connu, et tu peux avancer vite. Là, on est dans une recomposition d’équipe, en train de chercher notre meilleur onze de départ. L’intérêt était d’avoir cette efficacité, et de trouver une solution. Cette semaine, l’idéal était de mettre Sakhi avec Coeff en milieu défensif, et mettre Mathias Autret à son poste de meneur de jeu.
Mickaël Le Bihan a montré ce dont il était capable…
Mickaël a tout le talent d’un avant-centre de haut niveau. Il doit digérer le fait qu’il ait peu joué par le passé. Il doit digérer des séances d’entraînement assez lourdes. Dans ce domaine, il est capable, par son talent, de mettre le feu dans la surface de réparation adverse.
Vous attendez-vous à devoir, dans les prochaines semaines, faire le dos rond ?
Des automatismes doivent être pris. Il est intéressant d’avoir cette bonne base de travail avec un groupe qui peut afficher un très bon niveau dans sa surface de réparation. Didier Deschamps me disait toujours, quand je passais mes diplômes d’entraîneur, de prendre les meilleurs joueurs dans ma défense, et les meilleurs joueurs dans la défense adverse. Sauf qu’on est pas tous avec l’équipe de France (rire). Cette imperméabilité nous permet de construire.