Nouveau président de Toulouse, Damien Comolli a détaillé le processus de rachat du club par le fonds américain RedBird Capital Partners. Il a également justifié le choix de se pencher sur le club toulousain, malgré sa relégation en Ligue 2.
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L’historique, des négociations au rachat
« Les représentants de Redbird sont venus à Toulouse pour la première fois en octobre 2019. Ils ont effectué une étude de marché sur le football européen sur trois ans. Ils ont analysé 70 clubs. Sur ces derniers, 20-25 ont été visités. L’épisode du Covid-19 a ralenti beaucoup de choses. Une fois la période achevée, nous avons longuement discuté. Une lettre d’intention, extrêmement détaillée, a été signée. On retrouvait le rôle d’Olivier Sadran, le mien. Nous savions où nous allions. Suite à cette lettre, nous avons procédé à la vente officielle du club il y a trois semaines et demi. Un délai légal est requis, avec la démission du Conseil d’administration, la nomination d’un nouveau dont j’ai pris la tête en tant que président. »
Le choix de Toulouse
« Redbird est connu pour être un fond discipliné dans ses investissements. Nous avons identifié 4 critères qui provoqueraient un investissement dans le foot en France : l’importance de la ville. Elle devait être attractive, dynamique, avec une démographique importante, jeune. Avoir un partenaire local sur lequel s’appuyer. Olivier Sadran a été le partenaire idéal. La qualité des infrastructures est également entrée en ligne de compte. Des installations seront développées sur les 12 à 18 mois qui arrivent. Enfin, le dernier élément était le potentiel du club. Par ailleurs, nous n’envisagions pas investir dans un club sans projet de formation fort. Toulouse dispose du 8e centre de formation français. Il est costaud, fort, produit des joueurs de qualité et de caractère, de personnalité. »