L’hiver dernier, Baptiste Aloé quittait Valenciennes. Le défenseur de 26 ans traversait la frontière afin de s’engager avec Beerschot, pensionnaire de D2 belge. Une pige de 6 mois avec l’objectif de monter en D1. Une mission encore possible. Puis, il sera l’heure pour l’ancien Marseillais de se trouver un nouveau challenge. Sur MaLigue2.fr, il fait le point sur sa situation.
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MaLigue2.fr : Baptiste, où en êtes-vous contractuellement ?
Mon contrat arrivait à échéance au 30 juin. Je l’ai prolongé de 5 semaines afin d’aller jusqu’à la fin de la saison, marquée par la finale contre Louvain, le 2 août. Je ne voulais pas partir sur une mauvaise note, et j’ai toujours comme objectif de faire monter le club en D1. En plus, je préfère vraiment être sous contrat au regard de la physionomie du mercato, afin de m’entraîner régulièrement pendant un mois.
Tout semble être bénéfique pour vous ?
Exactement, nous allons en plus jouer Bruges en amical, le champion de Belgique. On vient de défier Genk. On va partir en stage une dizaine de jours. Comme il n’y a aucun stage organisé par l’UNFP cette saison… La préparation avec mon club est idéale. Et puis on me demande de jouer une finale au bout. Ce sera peut-être mon premier titre !
Avant de vous retrouver libre ?
En effet, je serai libre. Beerschot m’a fait savoir qu’il ne prolongerait pas mon contrat, mais qu’il comptait sur moi pour la finale.
Avez-vous des contacts ?
J’en ai eu, notamment avec Laval, en Chypre et certains clubs suisses. Mais j’attends d’être prêt physiquement et de jouer cette finale, afin d’avoir toutes les cartes en main.
« Je peux apporter mon expérience à des clubs jeunes en L2 »
Un retour en Ligue 2 peut-il être dans les tuyaux ?
J’aimerais déjà rentré en France. En Ligue 2 ? Oui, mais je reste ouvert à tout. J’ai l’expérience de ce championnat, donc je pense que cela peut intéresser certains clubs. Dans le football, il faut simplement être là au bon moment. J’ai 26 ans, pas 30 ou 32 comme on pourrait le croire. J’ai plus de 100 matchs en pro. Je peux apporter mon expérience à des clubs jeunes en L2. De plus, je connais désormais bien mon corps. Je commence aussi être dans un âge où j’ai envie de jouer et de me stabiliser un peu.
Quel bilan tirez-vous de votre courte expérience belge ?
Je voulais voir comment cela se passait à l’étranger. J’y suis, sans forcément y être non plus puisqu’on parle un peu Français. C’était la première fois que je partais en cours de saison. Ce n’est donc pas évident. Cependant, j’ai trouvé un club très professionnel. Les séances sont même plus difficiles et longues qu’en France. Je veux maintenant repartir d’ici avec la montée en D1.
Vous arriviez au bout d’un cycle à Valenciennes ?
Oui, je restais que 4 ans et demi à VA. Il fallait que je change d’air. J’étais vraiment dans une routine et cette expérience m’a permis de m’en éloigner. J’ai appris beaucoup en Belgique. J’ai pu prendre davantage de recul sur les événements. Je prends aussi moins les choses à cœur. J’ai envie de jouer au football. C’est ma passion et ce n’est que du bonheur de jouer au foot et de faire ce métier.