Principal syndicat des joueurs professionnels en France, l’UNFP a publié un communiqué ce mardi pour se prononcer clairement contre l’idée d’une Ligue 1 à 22 clubs la saison prochaine. Et de ce fait, contre le maintien d’Amiens et de Toulouse, dont les relégations en Ligue 2 ont été suspendues pour le moment par le Conseil d’Etat, alors que le Conseil d’Administration de la LFP se réunit ce vendredi matin pour réexaminer le format de la L1.
Parce qu'elle continue de faire de la santé des joueurs une priorité, @UNFP rappelle que le maintien de la trêve n'est pas négociable: les sportifs ont besoin de repos pour pouvoir donner, sur le long terme, le meilleur d’eux-mêmes et assurer le spectacle.https://t.co/2Bnicngrnb pic.twitter.com/1SPU92p6s1
— UNFP (@UNFP) June 16, 2020
« Les bouleversements qu’ont connus nos différents championnats et ceux que la crise de la Covid-19 pourraient faire naître demain si la raison ne finissait pas par l’emporter – il est ainsi primordial de rester au maximum à 20 clubs en Ligue 1, par exemple, si l’on veut inscrire le football professionnel français dans le sens du progrès – ne doivent pourtant pas servir de prétexte à la réécriture des règlements au mépris de la Charte du football professionnel », écrit l’UNFP.
« Ce n’est pas pour rien si beaucoup de pays nous envient notre trêve »
Le syndicat réagit également vivement contre l’idée d’Amiens et de Toulouse de proposer un Boxing Day au lieu de la trêve hivernale afin de réaliser un calendrier pour 22 équipes. « Si la trêve hivernale est une garantie sociale forte, inscrite dans la Convention Collective, qui répond à un réel besoin, c’est aussi une coupure attendue par l’ensemble des acteurs de terrain, un temps pour se reposer nécessaire, surtout quand le corps a été soumis à rude épreuve après trois mois d’arrêt suivis de pics d’activité… Ce n’est pas pour rien si beaucoup de pays nous envient notre trêve, si les Anglais pensent sérieusement à l’importer et à tirer un trait sur leur boxing-day, si les autres disciplines professionnelles, en France, en rêvent… »