Débattre sur le mérite n’a aucun sens. Lorient et Lens, 1er et 2e de Ligue 2 après 28 journées, ne doivent leur classement à un quelconque hasard. Leur domination a été constante, malgré un hiver moins fringant pour les 2 formations.
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C’est peut-être là que né un sentiment d’injustice pour les poursuivants directs. Sentiment exacerbé par l’annihilation de la moindre chance d’accéder à la Ligue 1. Le CA de la LFP ayant réduit quasiment à néant la possibilité d’organiser des play-offs, et des barrages. Ajaccio, Troyes et Clermont peuvent nourrir des regrets. Sur le fond, en revanche, tous reconnaissent qu’une certaine logique a été respectée. Logique et conforme à la saison. Les mots ont un sens.
Un leadership partagé
Logique et conforme, donc. D’ailleurs, en juillet dernier, Merlus et Sang et Or apparaissaient déjà comme les deux gros à venir titiller. Le CF63 l’a fait en août, au contact d’un Lorient déjà lancé. Ajaccio et Troyes y ont cru, montant en puissance tout au long du championnat. Mais, c’est vrai, Lorient et Lens ont tour à tour mené la danse. Jusqu’à breaker à plusieurs reprises.
Une domination constante
Les Morbihanais ont ainsi pris plus de 13 longueurs d’avance sur le 5e en janvier. Un matelas tout aussi confortable pour les Artésiens, champions d’automne. Ne reposant pas sur les mêmes caractéristiques, les 2 groupes ont donné l’impression d’être de véritables machines dans leurs meilleurs jours. Ceux-ci ont été plus nombreux que les moins bons. Que ceux qui ont fait balbutier une domination relativement constante.
Une fin sur le fil
Ainsi, Lorient a peut-être vu la saison s’arrêter au bon moment. Au cœur d’une spirale infernale de 4 défaites en 5 matchs. Lens, après avoir évincé Philippe Montanier, semblait se retrouver. Et a su réintégrer le top 2 au bon moment. Sur le fil. Derrière le leader et juste, tout juste devant les poursuivants. Logique, juste, mais de justesse.
Quand on voit 5 équipes séparées de seulement 4 points à la lutte pour le titre et la montée,il n'est pas concevable et admissible de prendre des décisions verbalement pour dire qui monte et qui ne monte pas tout en amputant volontairement un championnat d'un quart de ses rencontres. On doit laisser SEULE LA VERITE DU TERRAIN parler en faisant jouer les dernières rencontres à la fin de la crise, ou bien tout simplement tout annuler et remettre à 0 les compteurs pour reprendre la saison suivante avec les mêmes équipes.