Président de Rodez, Pierre-Olivier Murat s’est montré très discret depuis le début du confinement lié au Covid-19. Une mise en retrait volontaire, comme il l’avoue ce jeudi dans les colonnes de Centre Presse Averyon. Le patron ruthénois a assisté de loin aux échanges et propositions parfois farfelues des dirigeants du foot français.
A lire aussi >> Pierre Ferracci va défendre l’idée d’une « Ligue 2 à 22 clubs » à laquelle est « très opposée » la FFF
« Les positions, c’est un peu le cirque depuis quelques semaines. Chacun dit la sienne et l’inverse le lendemain. Moi, je n’ai jamais rien dit. Je suis dans un sport dirigé par la LFP et la FFF, je respecte donc ce qu’elles décident. Voilà. Point. A un moment donné, il ne faut pas faire de l’acharnement thérapeutique, mais que les intérêts collectifs priment sur les individuels. […] Si je ne me suis pas exprimé (avant, Ndlr), c’est que je ne comprenais pas… Mais comment on va dire à des aides-soignants, des infirmières à l’hôpital, qui étaient suspectés d’avoir le Covid, qu’on n’a pas assez de tests pour qu’ils puissent continuer de bosser, et dans le même temps qu’on teste des footballeurs professionnels ! Non, mais on passe pour des charlots ! »