Alors que les championnats professionnels sont suspendus depuis le 13 mars dernier, les clubs de Ligue 1 et de Ligue 2 ont désormais recours au chômage partiel envers leurs joueurs. Selon L’Equipe, afin que les clubs puissent faire encore plus d’économies en cette période sans ressources, un accord a désormais été trouvé entre le groupe de travail « dialogue social » de la LFP mené par Jean-Pierre Caillot (Reims), et l’UNFP (syndicat des joueurs) représenté par Philippe Piat. Celui-ci concerne une baisse temporaire des salaires des joueurs en fonction des revenus de chacun, tout en sachant que chaque joueur est libre d’accepter ou de refuser cette baisse temporaire.
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Dans le détail, quand 70% du salaire brut mensuel du joueur est inférieur à 10 000 euros, le jouer conserve son salaire. Ensuite, ce revenu est réduit de 20% entre 10 000 et 20 000 euros, de 30% entre 20 000 et 50 000 euros, de 40% entre 50 000 et 100 000 euros, et de 50% au-dessus de 100 000 euros. « Le solde de la rémunération brute mensuelle non versée sera donc exigible et payé sans réserve aux joueurs concernés le mois suivant le dernier match officiel de L1 ou L2 disputé lors de la saison 2019-2020, ou suivant la décision de mettre un terme à la saison sportive prise par la LFP« , stipule l’accord passé entre la LFP et l’UNFP.