Les clubs professionnels du football français vont être confrontés à des difficultés économiques dès ce mois d’avril, et les suivants. Ils ont déjà, pour beaucoup en Ligue 1 et en Ligue 2, mis leurs joueurs en chômage partiel. Une première mesure qui en attendait une autre. Elle devrait venir, comme l’annonce le quotidien L’Equipe.
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En effet, des discussions ont eu lieu en ce sens, entre l’UNFP, représentée par le président Philippe Piat, et les clubs. Ces derniers avaient comme porte-parole Jean-Pierre Caillot (Reims), Jean-Pierre Rivère (Nice), Nicolas Holveck (Rennes) ou encore Francis Graille, patron de l’AJ Auxerre.
La moitié du salaire reporté au-delà de 100 000 €
Discussion qui aurait abouti à un accord. Il concerne le paiement différé sur le pourcentage du salaire, ou sur le chômage partiel. 4 tranches ont été définies : aucun changement pour les joueurs gagnant moins de 10 000 €. Un report de 20% pour celui émargeant entre 10 000 et 20 000 €. 30% jusqu’à 50 000 €, 40% jusqu’à 100 000 et 50% au-delà. Une partie du salaire qui serait reversée progressivement à ces mêmes joueurs lorsque la situation s’améliorera. Des joueurs qui resteront libres d’accepter ou de refuser cette proposition.
