Depuis la suspension des championnats professionnels le 13 mars dernier en raison de la grave crise sanitaire du coronavirus en France, les clubs de Ligue 1 et de Ligue 2 savent qu’ils sont menacés financièrement si les droits télé ne sont pas versés, et si le marché des transferts se retrouve paralysé. Malgré les mesures de chômage partiel mises en place, difficiles en effet pour les formations de devoir verser les salaires tout en n’encaissant plus aucune source de revenus, ou presque.
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Dans L’Équipe du jour, on apprend que le football français réfléchirait ainsi à un emprunt collectif mené par la LFP ou la FFF afin de surmonter cette période difficile. Une idée lancée en L1 par Jean-Pierre Rivère (président de Nice), qui aurait trouvé en Nasser Al-Khelaïfi (PSG) et Jacques-Henri Eyraud (OM) des soutiens afin d’obtenir 200 à 250 millions d’euros en prêt pour le foot français contre le fait de « nantir » (offrir en garantie) les droits télé actuels, ou le nouveau contrat à venir de Mediapro et Canal+. De son côté, la DNCG a indiqué lors de la dernière réunion du Bureau de la Ligue qu’elle serait plus conciliante et compréhensive avec les clubs cette année.
