La pandémie de Covid-19 et la suspension des championnats français mettent en lumière les querelles toujours plus importantes entre les principaux dirigeants du foot français. Et notamment les patrons des grosses écuries, comme Jean-Michel Aulas (Lyon), et Jacques-Henri Eyraud (Marseille). Chacun tente de trouver son intérêt, au détriment de l’intérêt général. Philippe Piat, président de l’UCPF, qui représente la majorité des clubs de Ligue 2, regrette ce triste spectacle, sous fond d’intérêt économique.
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« J’ai toujours dit que la bulle financière spéculative du football allait exploser. Mais je n’avais pas imaginé que cela viendrait d’une crise sanitaire. », lance-t-il au Parisien. Il déplore ces comportements et les échanges, bien loin de ceux d’un passé pas si lointaine. « Les échanges étaient animés avec les Gervais Martel, les Jean-Pierre-Louvel, mais c’était quand même plus cool. Avant, les gars bandaient pour le foot. Ils n’avaient pas l’obsession de faire du fric. »
