Le foot français a connu un nouvel épisode tumultueux en cette période de suspension des championnats pour lutter contre le coronavirus. En effet, un comité de pilotage formé des principaux clubs (OL, PSG, OM, ASSE…) pour travailler à l’avenir (reprise, trésorerie etc) a voulu se créer en court-circuitant quelques représentants comme Nathalie Boy de la Tour, présidente de la LFP. Un comité de pilotage auquel l’ancien président du Clermont Foot et président de l’UCPF (syndicat de 17 clubs de Ligue 2), Claude Michy, n’a pas souhaité prendre part, estimant qu’il n’était pas assez représentatif de tous les clubs. Dans les colonnes de La Montagne, il justifie ce choix.
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« Bernard Caïazzo avec d’autres ont voulu créer un comité de pilotage parallèle. Au final, on se retrouvait avec les trois grands clubs de L1, Paris SG, Marseille et Lyon ainsi que Saint-Étienne et moi même au titre de l’UCPF. Beaucoup de clubs ont estimé que ce comité n’était pas représentatif. J’avais demandé la présence d’un certain nombre de personnes dans ce comité, notamment Nathalie Boy de La Tour la présidente (de la LFP) élue par tous les clubs qui n’ont pas été retenus. J’ai donc décidé de ne pas participer à ce comité car il n’était pas représentatif. La Ligue a finalement repris la main en convoquant dans l’urgence un bureau pour restructurer tout cela sous la même forme avec un statut et une légitimité que n’avait pas ce comité de pilotage (…). Aujourd’hui la priorité c’est la santé du monde puis le respect des consignes. Le sport est accessoire. C’était d’ailleurs l’un des points de divergence avec quelques-uns. Il y a des règles éthiques à respecter et une certaine morale à avoir aussi. »
