Le RC Lens s’est imposé contre Orléans (1-0) ce lundi soir en clôture de la 28e journée de Ligue 2. Mais pour la première fois de son histoire contemporaine, le stade Bollaert-Delelis était vide pour cette rencontre en raison d’un huis clos sanitaire pour lutter contre le coronavirus décidé par la préfecture du Pas-de-Calais. Pourtant, jusqu’en milieu de journée, le Racing pensait pouvoir accueillir ses supporters avant une décision contraire ordonnée par arrêté.
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« Il a fallu gérer l’urgence, confie le directeur général Arnaud Pouille à La Voix du Nord. Si on prend en compte la sécurité, les prestations de repars-partenaires et le déficit en termes de billetterie, le manque à gagner s’élève grosso modo à 550 000 euros. Sur nos deux prochaines rencontres à domicile (Nancy et Rodez), on anticipera et on limitera nos coûts en amont », poursuit le dirigeant dans L’Équipe. Mais Arnaud Pouille sait que reporter trop de matchs ne peut être une solution, même si le huis clos prive son équipe d’un 12e homme bouillant.
« Il y a une jauge de 1000 personnes mais il faut déjà voir avec la LFP ce que ça signifie exactement. Ensuite, on discutera des possibilités », ajoute-t-il dans les colonnes de la VDN. « On a des calendriers très chargés, et d’autres compétitions qui suivent le championnat. Il faut essayer de jouer au maximum. »