Ajaccio a perdu sa deuxième place au classement de Ligue 2. Ce vendredi, les Corses sont ressortis frustrés du nul vierge à Valenciennes (27e journée de Ligue 2). L’habitude de gagner, sans aucun doute. Olivier Pantaloni admettait néanmoins qu’il s’agissait d’un point qui pourrait compter en fin de saison. A l’abord du sprint final, il ne cache plus les ambitions de son équipe.
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« Il fallait être très vigilant car Valenciennes est très performante en contre. Elle nous a posé des problèmes sur le jeu long, avec des attaquants de grande taille. Dans le jeu, on n’a pas perdu, on ne s’est pas affolé. On a cherché à ressortir le ballon proprement. On sait que face à une défense à 5, c’est par les couloirs que l’on pouvait les mettre en danger. Les regrets viennent sur ce dernier geste, car il y a beaucoup de face à face. C’est un point de pris à l’extérieur. Ce n’est pas catastrophique. Je pense qu’il y avait la place de ramener une victoire. Peut-être que l’on a pris goût à la victoire à l’extérieur et que ce nul nous laisse un goût amer (sourire).
Je pense qu’on a de grandes chances de pouvoir figurer dans ces 5. Sans prétention aucun, on a la volonté d’accrocher la seconde, voire la première place. Nous n’avons aucune pression de résultat. Il n’y a pas la peur du résultat, du classement. On est là un peu par surprise. Nous n’étions pas programmés pour cela, et nous prenons beaucoup de plaisir à être en haut de tableau, et en jouant de manière libérée. Ce qui ne sera peut-être pas le cas des équipes ayant des obligations de résultat en fin de saison. Il nous reste 11 journées. Tous les points vont compter, y compris celui de Valenciennes. Peut-être que ce point nous permettra d’avoir la seconde place en fin de saison. Il faut s’en satisfaire. »
