C’est le point de tension en ce moment à l’AS Nancy-Lorraine. Sanctionnée de deux matchs ferme de fermeture, la tribune Piantoni restera donc vide à Marcel-Picot contre Sochaux ce mardi (21h05, 22e journée de Ligue 2) et le 14 février contre Guingamp (24e journée). Les 1.400 abonnés ne seront pas relogés gratuitement ailleurs dans le stade, mais un pack à 15 euros a été proposé par le club.
Dans les colonnes de l’Est Républicain, le président Jean-Michel Roussier a pris la parole à ce sujet, et assure que reloger gratuitement ces abonnés était impossible vis-à-vis de la LFP. « Je comprends la colère des abonnés de Piantoni qui n’ont rien fait et qui ne pourront pas s’installer à leur place habituelle. La logique aurait voulu qu’on les replace dans une autre tribune du stade, et si on avait pu, on l’aurait fait. Mais il y a le principe de légalité par rapport à la LFP. Il n’était pas question de se lancer dans des provocations qui n’auraient rien arrangé sur la durée. Surtout que la Ligue s’est montrée plutôt conciliante avec nous lorsqu’elle a sanctionné les fumigènes de Châteauroux, en nous évitant 84 000 euros d’amende.«