Pas de Boxing Day en France, c’est la trêve aussi en Ligue 1 comme en Ligue 2. Et à mi-parcours, la lutte pour ne pas descendre dans notre championnat fait rage ! Le point sur les équipes du bas de tableau et leur situation après 19 journées (ou 18 pour certains) matchs disputés.
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Toulouse et Nîmes décrochés
Les Violets (20e) flirtent avec la zone rouge depuis bien trop longtemps en Ligue 1. A croire que la Ligue 2 les attire irrémédiablement (et on les comprend, car c’est LE meilleur championnat du monde !). Blague à part, la gestion du président Olivier Sadran pose questions depuis de nombreuses saisons. Cette 17e saison d’affilée dans l’élite pourrait bien être la dernière si les choses ne changent pas rapidement pour Toulouse, qui reste sur 9 défaites d’affilée en L1 sous les ordres d’Antoine Kombouaré, qui a remplacé Alain Casanova en cours de route… Avec 12 points à la trêve, le TFC est très loin du compte pour le maintien. On se souvient de la remontada miracle orchestrée par Pascal Dupraz en 2016. On se souvient du barrage gagné contre un AC Ajaccio amoindri en 2018. Et Toulouse a fini 16e l’an dernier sur le fil. Beaucoup trop d’avertissements, déjà. La sanction n’est plus très loin…
Un petit cran au-dessus à la différence de buts, Nîmes Olympique (19e, 12 points) est aussi en galère dans cette première partie de saison. Mais là, c’est déjà plus « logique » de retrouver l’un des plus petits budgets de la division à la lutte pour le maintien. Les Crocos avaient surfé sur leur montée l’an dernier pour réaliser une excellente saison dans l’élite. Mais la confirmation est souvent l’étape la plus difficile et c’est ce que vivent actuellement Bernard Blaquart et ses joueurs. Le directeur sportif Laurent Boissier a passé son tablier à Reda Hammache récemment. Le NO est à la quête d’un succès en L1 depuis la 6e journée contre… Toulouse. A noter que Nîmes compte un match de retard à disputer contre Rennes en janvier.
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Amiens, Metz et Dijon dans les mêmes eaux
A la 18e place, Amiens (17 points) a déjà fait un mini-break avec les deux dernières positions synonymes de relégation directe. Le club picard a tourné la page Christophe Pélissier l’été dernier, lui qui avait amené l’ASC du N1 à la L1 avant de l’y maintenir deux fois. Un exploit dont a dû prendre la succession le jeune et ambitieux Lukas Elsner. Mais les débuts ne sont pas simples. Amiens est programmé pour lutter jusqu’à la fin de saison pour le maintien, et accrocher les barrages serait sans doute déjà un moindre mal pour une formation qui était montée à la surprise générale en 2017 (avec un but à la 96e minute de Bourgaud lors de la 38e journée). A noter qu’Amiens compte aussi un match en retard à disputer contre Reims en janvier.
Habitué de l’ascenseur L1-L2, le FC Metz navigue une nouvelle fois en bas de tableau à la moitié du championnat. Vincent Hognon a été confirmé sur le banc, et les Grenats disposent de 17 points aussi à la trêve. Deuxième meilleur buteur de Ligue 2 l’an dernier (26 buts), Habib Diallo confirme cette fois son potentiel à l’étage supérieur avec déjà 10 réalisations dans l’élite. Enfin, Dijon (16e) a eu très chaud l’an dernier mais s’en est sorti en barrages contre le RC Lens. Avec Stéphane Jobard à sa tête, le club bourguignon dispose de 18 points à la trêve et compte 4 unités de retard sur le deuxième promu, Brest (15e). Le DFCO souffle le chaud et le froid, a été capable de battre le PSG ou Rennes sur la phase aller comme de devoir attendre la 8e journée pour décrocher son premier succès de la saison. Une équipe difficile à cerner donc, mais qui aimerait évidemment valider au plus vite son billet pour une 5e saison d’affilée dans l’élite l’an prochain.
