Grenoble est, à mi-saison, dans les clous de ses objectifs. Mais les Isérois, malgré leur 11e place à 4 longueurs du top 5, ne parviennent que trop peu à s’imposer (11 nuls), notamment à domicile. Max Marty, le directeur sportif du GF38, pointe aussi du doigt les conditions de travail de ses joueurs, loin du standard d’un club professionnel.
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« Le bilan de la première partie de saison n’est pas satisfaisant mais il est cohérent. […] Globalement je suis optimiste et je parlerais de verre à moitié plein. Je pense qu’individuellement, on a des joueurs plus forts que la saison dernière. L’objectif est de terminer dans le premier tiers du classement, on va s’y atteler. On doit pouvoir prendre plus de points lors de la seconde moitié du championnat. Notre ambition reste de nous rapprocher des meilleurs. Et Grenoble ne peut pas se contenter de faire seulement partie des 40 meilleurs en France. […] Pour l’instant nos joueurs grandissent plus vite que le club, il faut pouvoir grandir avec eux pour leur proposer des conditions en adéquation. Cela passera par plus de moyens, une masse salariale plus importante, des structures plus cohérentes. Aujourd’hui aucun chef d’entreprise n’accepterait que ses salariés travaillent dans de telles conditions. C’est le sujet n°1 pour appuyer sur le bouton progression. Tant qu’on aura pas ces nouvelles structures, si ce n’est au travers d’un exploit, on n’a pas le droit de parler de L1. »