Ce mercredi soir, la commission de discipline de la LFP va se pencher sur 18 matchs de Ligue 1 et Ligue 2 ayant fait l’objet de signalement pour des chants considérés comme homophobes. Parmi eux, un certain Nancy-Le Mans (2-1, 4e journée), qui restera comme le premier à avoir été interrompu par l’arbitre en raison de ces chants. Son président, Jean-Michel Roussier, sera bien évidemment à Paris auprès de l’instance. Mais il aimerait qu’il y ait davantage de réflexion, notamment sur l’intention. Il s’explique.
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« Je pense qu’on entre dans une spirale extrêmement compliquée dont je ne vois pas le bout. C’est une situation très complexe à gérer pour tout le monde. Évidemment que l’homophobie est à bannir. Les propos homophobes ou injurieux sont diffamatoires. Mais sur un plan juridique, on ne peut pas occulter l’intention. L’intention est plus grave que le mot. Or certains mots peuvent être prononcés dans l’intention d’injurier, mais sans forcément avoir un caractère homophobe… […] Faire en sorte que les supporters ne prononcent plus les mots interdits, ce n’est pas du tout gagné. Et comment ce même gouvernement va traiter l’acte d’autorité dans les cours de récréation des écoles avec les »pédés », « enculés », « nique ta mère », etc. ? Il n’y a pas que dans le foot que le problème existe. »
Source : L’Equipe
Voyons voyons Mr Roussier rester dans votre rôle et laisser faire la justice pour moi Nancy mérite un match minimum en huit clos ça vous remettrez les neurones au bon endroit.