C’est le remake du Reims-Nîmes de la saison dernière. Ce vendredi soir, Metz, 1er et champion, accueille le Stade Brestois, 2e et assuré de monter en Ligue 1 (38e journée de Ligue 2). Un choc pour du beurre entre les deux meilleures équipes de la saison. Bien évidemment, il ne s’agit ici plus d’atteindre un quelconque objectif. Si ce n’est de se faire plaisir. C’est ce que recherche Vincent Hognon, le coach adjoint lorrain, dans des propos diffusées par Site officiel de Metz :
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« J’espère une belle soirée. Un peu de communion. Il faut réaliser un match à la hauteur. La semaine d’entraînement a été bonne. C’est une rencontre de fin de saison, et il y a toujours une part d’impondérables. J’ai envie de transmettre aux joueurs l’envie de très bien faire, d’être présent dans les efforts. Il faut aussi profiter de ces moments avec ce dernier match à domicile. Il y a forcément une décompression quand les objectifs sont atteints. A nous de tout faire pour la limiter au maximum afin de présenter un bon match au public. »
Les Brestois n’ont repris que mercredi
De son côté, Jean-Marc Furlan s’attend à tout sauf à une partie de plaisir. S’il espère que ses joueurs en prendront, il a aussi conscience que la semaine de travail a été courte, comme il le déclare en conférence de presse…
« Notre ambition était d’être devant Metz. Nous voulions être premiers. Cela ne sera pas possible. Quand l’objectif de la montée est atteint, j’ai lâché les gars. J’ai dit aux joueurs que l’on reprenait mercredi. Ils ont fait la fête, se sont amusés. Tout le monde peut comprendre ça. Et là, j’en suis sûr, cela va être compliqué, même si je vais remonter mes gars. On va se faire secouer par cette équipe très motivée. On a proposé à certains joueurs de faire une pétanque au centre du terrain, mais je ne sais pas si ça va plaire. Les gens vont vouloir voir un match de football. Je vais faire participer des joueurs qui ont moins joué cette saison, comme Valentin Henry, Baba Traoré, Donovan Léon… C’est dans ma philosophie, ma mentalité. L’objectif est atteint. Tu rêves de faire toutes les fins de saison comme ça. Metz est champion, on est en Ligue 1. S’il y avait de l’hostilité, je me dirais que l’être humain est con. Quand tu es entraîneur, tu rêves que cela soit comme ça tous les ans. »