C’est la question qui va agiter la Ligue 2 dans les prochains jours. Combien de points seront nécessaires pour assurer le maintien ? Si les deux derniers places du classement semblent promises au Red Star et Béziers, la place de barragiste concerne sept équipes de l’AC Ajaccio (18e, 36 points) à Valenciennes (13e, 39 points). Pour le coach de l’AS Nancy Lorraine, Alain Perrin, cela se jouera au-delà des 40 unités.
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« Je pense que 39 points, dans des hypothèses très optimistes, c’est à dire si tout le monde arrête de gagner des matchs, cela pourrait suffire. Quand on regarde le scénario de vendredi, Béziers menait au score, Sochaux gagne… Les équipes peuvent prendre des points de manière inattendue, parce que la motivation n’est pas la même entre une équipe qui se bat pour sa survie et une équipe qui est dans le ventre mou du classement. Il peut y avoir encore de nombreuses surprises. C’est pour ça que je pense que 39 points, ce ne sera pas suffisant.
Je pense qu’on a acquis le barrage, mais ce n’était pas un objectif. Lorsqu’on avait réussi, dans un premier temps, à mettre le Red Star et Béziers derrière nous, c’était une première étape. Mais ce n’était pas suffisant et je regardais toujours devant moi, les équipes qu’il fallait chasser pour revenir dans la course à un maintien direct. Les calendriers seront très importants. Les équipes qui n’ont que 38 points, si elles ont un calendrier favorable, elles peuvent encore prendre six points… Nous, on aura deux déplacements. Certaines équipes auront deux réceptions.
Cela va monter et seuls deux, trois équipes vont rester à 40, 41 ou 42 points. Je m’étais fixé 40 points, cela sera peut-être un peu juste. Ce qui veut dire qu’on a encore des points à prendre. Comme le nombre de matchs diminue, on se demande où prendre ces points. J’ai le derby en point de mire. Ce sera le dernier match à domicile et ce serait une belle symbolique si on arrivait à gagner. Mais ce sera un match très compliqué. Notre dernier match contre Béziers pourrait être la session de rattrapage. Nous n’avons pas le calendrier le plus facile. »
