Le Stade Brestois se présentera quasiment au complet, ce vendredi soir, sur la pelouse de Nancy (32e journée de Ligue 2). En effet, Jean-Marc Furlan récupère notamment Kévin Mayi et Edouard Butin. Seul Julien Faussurier manque à l’appel. Reste que pour composer son onze de départ, cela ne facilite pas forcément les choses, même si le technicien a quelques principes bien ancrés en lui.
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« C’est mieux d’avoir du monde. Mais quand il nous manquait beaucoup de monde contre Clermont, je me suis basé sur mon identité de football afin de constituer des paires. En composant mon équipe contre Clermont, et qu’il me manquait 4-5 titulaires, je me demandais comment reconstituer des paires. En fin de saison, on regarde la fraîcheur physique des joueurs, la forme physique et intellectuelle. En plus, on rajoute aussi le nombre d’heures de travail que les joueurs ont entre eux. On ne peut pas improviser dans ce domaine.
Tu es aussi bien obligé de faire confiance à l’engagement des joueurs. C’est le plus dur. Car, parfois, tu te fais bien avoir en fin de saison. Le joueur en fin de contrat, ou le joueur susceptible de partir va penser à préserver son intégrité physique. C’est logique. Le sportif professionnel d’un sport collectif manque à sa gueule. C’est normal. C’est comme dans la vie. Tous les individus au monde font comme cela, sauf des exceptions intellectuelles. Sur les éléments, je m’appuie sur le temps de jeu, les habitudes de jeu et la fraîcheur physique en fin de saison, surtout lorsqu’il y a une forte concurrence. »
Source : Site officiel de Brest