Nancy est de nouveau dans le rouge. Les Lorrains ont perdu vendredi soir contre Valenciennes (0-2, 30e journée de Ligue 2). Une deuxième défaite de rang pour l’ASNL, barragiste. Pour Alain Perrin, ce revers est assez logique, puisque sa formation n’a été à la hauteur dans les attitudes.
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« Comptablement, nous perdons 3 points. Sur la physionomie du match, nous perdons à peine un point. Nous nous étions mis, en première période, une course à handicap, à travers notre prestation. Nous avons été logiquement punis. Ce n’est pas la physionomie que l’on peut attendre d’une équipe qui se bat pour le maintien. Elle a perdu des valeurs montrées dans une période. J’aurais préféré avoir tort lorsque j’évoquais les matchs de Lorient (3-2) et Grenoble (0-1). Les clignotants s’allumaient. Ils étaient oranges et sont devenus rouges. Cela remet en lumière les efforts fournis dans le passé, acquis avec du courage et de la combativité. Dès que nous perdons ces valeurs, nous ne sommes plus en mesure de faire des résultats.
Je connais exactement la valeur de mon équipe. Je ne pense pas qu’elle était en surchauffe. Notre première période face à Valenciennes a été moins bonnes que ce que l’on réalise dans la semaine. Après le repos, nous avons bien réagi, mais nous nous sommes heurtés à une défense bien regroupée. Nous n’avons pas eu la récompense car l’investissement et l’état d’esprit n’étaient pas bons.
Nous avions prévenu de l’intérêt stratégique de ce match de reprise pour la suite des événements. On peut se faire coincer. Valenciennes réussit bien à l’extérieur en plus. On peut perdre un match pour des faits de jeu, mais pas de cette façon. Pas sans combattre. Le manque d’état d’esprit est dommageable. »