Le Stade Brestois aurait-il un semblant de pression, à l’heure d’accueillir Clermont ce vendredi soir (30e journée de Ligue 2) ? L’actuel 2e de Ligue 2 n’a plus gagné depuis 3 matchs. Cependant, son avance sur ses poursuivants n’a pas forcément fondu. Jean-Marc Furlan, lui, préfère parler de bonheur de se retrouver à la lutte pour la montée à 9 journées de la fin. Il s’explique.
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« Des clubs ont des effectifs et des budgets largement supérieurs à nous et jouent le maintien. Quand tu joues le maintien, tu vas t’acheter les couches-culottes, peu importe ton âge. Là, on joue pour aller chercher le Graal. Il faut le prendre avec de la gaieté, de la joie. J’ai vécu le fait de jouer le maintien, et tu n’es pas à l’aise. Je ne sais pas si, à mon âge, j’aimerais le revivre. Mais quand tu joues pour accéder à la Ligue 1, tu vas être plus léger, avec plus de joie.
Quand tu arrives en avril, tu es encore plus nerveux en tant qu’entraîneur. Autant tu peux, avec ton expérience, avoir une méthodologie pour mettre en place un début de saison. Autant, quand tu es en fin de saison, on est très parasité par l’environnement, avec les joueurs en fin de contrat, les joueurs qui se posent des questions sur leur avenir… Un entraîneur ne maîtrise pas tout, et donc il est forcément plus tendu, plus nerveux. Mais ce qui va impacter, c’est ce que tu as mis en place depuis 2, 3, 4 ans. C’est ton projet
Et c’est ce qui est différent avec les grands clubs comme Manchester United, le Real Madrid, Barcelone… Ils bâtissent des procédures diverses et variées dans toutes les couches de leur club. Que l’entraîneur soit plus ou moins bon en avril ou en mai, cela n’a pas vraiment d’impact. Je l’ai vécu dans mon club précédent où nous avions bâti quelque chose de très profond. »
Source : Site officiel du SB29
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