Orléans n’est pas aidé dans son objectif maintien. Certes, l’USO semble bien avancé sur ses temps de passage, avec déjà la barre des 30 points atteinte. Mais les Orléanais doivent faire face à des conditions d’entraînement particulières. Car sur une pelouse loin des attentes du coach Didier Ollé-Nicolle. Au point, même, d’être dangereuse pour les joueurs. Avant le déplacement à Châteauroux ce vendredi soir (25e journée de Ligue 2), le technicien n’a pas hésité à dire ce qu’il pensait.
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« Nous avons une équipe jeune et dynamique. Nous avons un style basé sur le jeu au sol. Nous essayons de récupérer collectivement le ballon et enchaîner par le jeu court au sol. Meilleures sont les conditions, meilleur est notre style. J’axe beaucoup sur l’obligation de travailler à la récupération, et puis beaucoup de plaisir dans le dynamisme, sur le plan technique. Sur un bon terrain, cela permet cela. Ce vendredi, quand les joueurs vont voir le terrain, ils vont avoir envie de jouer.
Quand un joueur s’entraîne toute la semaine sur un champ de patates, car cela devient innommable, et je pense qu’il faut qu’il y ait une vraie réflexion et plus de travail sur notre terrain d’entraînement. N’importe quelle équipe amateur de petit niveau a de meilleures conditions que nous pour s’entraîner. L’appel est fait depuis longtemps. Il y a des gens à même de travailler sur ces dossiers. Que ce soit au niveau de la ville comme du club. La secrétaire et les comptables ont besoin d’outils informatiques récents. On n’écrit plus à la main, on ne fait plus des tableaux pour remplir les colonnes. Tout a évolué. L’entraîneur, pour faire son boulot, il lui faut un bon terrain. Si on n’a pas ça, tout devient compliqué. On n’est pas dans le développement mais dans la gestion.
On demande beaucoup de concentration, de discipline aux joueurs. On ne peut pas travailler comme on le veut sur l’animation offensive. C’est impossible. Cela nous empêche de répéter les séquences. A Châteauroux, les mecs auront envie de se venger et d’être gourmands. Le ballon roulera plus vite. J’espère qu’ils vont bouffer ce ballon, l’animation, le jeu et le dynamisme grâce à cela. Le terrain est dangereux. Il devient fatiguant sur le plan physiologique et dangereux. On s’est entraîné ce mercredi sur un champ de mines. Ce matin (jeudi), c’était encore un mauvais terrain. »
Source : Site officiel de l’USO