Tobias Badila, âgé seulement de 25 ans, n’a connu qu’un seul club dans sa carrière : Nancy. Il a évolué en Ligue 1 et a disputé 30 matchs de Ligue 2 l’an dernier. Sauf qu’il n’est plus jamais réapparu sur les pelouses depuis la 37e journée de la saison 2017-2018. Non, Tobias Badila n’est pas victime de la concurrence. Il est seulement victime d’un terrible coup du sort qui l’oblige à mettre fin à sa carrière. Il l’explique à nos confrères de L’Est Républicain.
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« Ma licence a été retirée. Je ne suis plus un joueur de foot pro. Je suis en incapacité médicale de pouvoir exercer mon métier. […] J’ai développé une maladie génétique qui m’a fait perdre au moins un tiers de mes capacités physiques. Ce n’est pas une maladie systématiquement héréditaire mais, après des recherches, c’est déjà arrivé dans ma famille. C’est gérable pour une personne lambda au travail mais, pour un sportif de haut niveau, ça signifie la fin de carrière. J’ai moins de VMA, je cours moins vite et je récupère beaucoup plus difficilement. […] J’ai fait des examens qui ont montré un syndrome de Raynaud. Quelque chose qui n’empêche pas le foot de haut niveau. »
Mais derrière ce syndrome de Raynaud, la maladie génétique apparaît l’été dernier. « On a refait des tests physiques. Et là, j’ai obtenu des résultats très inquiétants. […] Avec le staff et avec le docteur, on a compris qu’il y avait autre chose que ce syndrome de Raynaud et une éventuelle fatigue. J’ai fait des examens plus poussés et c’est comme ça qu’on a découvert ma maladie génétique. »