Ce samedi après-midi, l’AS Nancy-Lorraine s’est logiquement inclinée à Lens (1-2, 21e journée de Ligue 2). Les Lorrains n’ont joué qu’une mi-temps (la première), baissant de pied physiquement après le repos. La lanterne rouge de L2 a craqué après l’heure de jeu. Alain Perrin regrettait une équipe à 2 visages.
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« On a toujours les mêmes difficultés d’enchaîner, de rester constant sur 90 minutes. On ne peut pas se satisfaire de ne jouer qu’une mi-temps. Il y a des intentions mais on se met la pression. En deuxième période, nous n’avions plus les jambes pour tenir l’adversaire et nous craquons logiquement. Il y avait moyen de contrôler l’adversaire, pas uniquement physiquement, avec un savoir-faire défensif, de l’intelligence. Etre ensemble, car à un moment, je sentais que mon équipe jouait moins ensemble.
Le retour à la défense à 4 a été mise en fonction de Lens, avec une supériorité numérique au milieu dont on n’a pas su tirer profit. En dehors de la défense, il y a une blessure pour Muratori… Des examens complémentaires vont être faits. Il y a le rouge de Seka. Vagner ? Il a besoin de trouver le rythme. Il montre des choses à l’entraînement. Mais il y a une différence entre l’entraînement et la compétition. Il doit encore trouver ses marques, tout comme il doit gérer l’exigence de la compétition.
La vague de progression ? Le mercato. On a déjà deux joueurs supplémentaires. Ce n’est peut-être pas fini. On aura encore les possibilités. »
Propos recueillis par Laurent Mazure