Après la qualification en Coupe de France face au Puy Foot (N2), Alain Perrin n’avait pas hésité à épingler le jeune Vinni Triboulet (19 ans). Une pique qui peut paraître surprenante envers un attaquant qui dispute ses premiers matchs en professionnel avec l’AS Nancy Lorraine. Mais ce dernier juge qu’elle était nécessaire puisqu’il se dit lui-même nonchalant, comme il a confié à nos confrères de L’Est Républicain.
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« Nonchalant ? C’est vrai que j’ai ce défaut-là, ça m’arrive de ne pas être assez investi pendant les matches, d’être trop tranquille. J’ai le même tempérament en dehors du terrain. Je sais que j’ai des progrès à faire mentalement pour être plus concentré et plus combatif. J’ai conscience de tout ça, c’est maintenant à moi de gommer ce problème en écoutant les conseils que l’on me donne.
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Le coach a raison de me secouer, j’en ai besoin. Le coach m’avait déjà bougé dans les vestiaires à la pause, il m’avait reproché de ne pas être assez présent dans les duels. J’en ai tenu compte, j’ai été un peu mieux en seconde période mais ça reste insuffisant, je le sais. C’était un vrai match d’hommes, avec beaucoup de duels aériens sur un terrain difficile. Il faut savoir s’adapter dans une rencontre comme celle-là, ça me servira de leçon. »