Le FC Metz vit une période particulière. Le club lorrain, leader de Ligue 2, est privé de son coach depuis la mi-décembre. En effet, Frédéric Antonetti est retourné auprès des siens, en Corse, pour soutenir sa femme, qui souffre de problèmes de santé. Du coup, Vincent Hognon et Jean-Marie De Zerbi, ses adjoints, ont pris le relais. Le premier nommé évoque l’organisation actuelle, un peu chamboulée :
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« Quand l’entraîneur principal n’est pas là, c’est forcément différent pour un groupe. Mais nous échangeons beaucoup avec Frédéric, énormément, et Jean-Marie aussi. Nous tentons de mettre les joueurs dans les meilleures conditions. On a Frédéric régulièrement au téléphone. Personnellement, je suis toujours adjoint, mais je suis devant la presse à la place de Frédéric. Nous sommes là pour transmettre le message de l’entraîneur principal. Nous avons expliqué la situation aux joueurs. Ils ont tous une famille. On a tous une famille. Que ferait-il à sa place ? Certainement la même chose. L’humain est plus important que tout. »
Puis, l’ancien coach nancéien a parlé du prochain adversaire messin, à savoir Saint-Quentin, en Coupe de France ce samedi. Les Grenats veulent lancer 2019 à la perfection :
« C’est un match piège, on l’a vu lors des tours précédents. Le groupe veut repartir dans la continuité de la première partie de saison. C’est son état d’esprit. Nous rappelons les principes, ce qui a fait la force. A savoir la récupération et la maîtrise du ballon, l’intensité dans la récupération, le développement du jeu en attaque placée. Saint-Quentin nous attendra certainement. Nous avons aussi une équipe athlétique, la Ligue 2 est difficile athlétiquement et nous devons être présents à chaque rencontre. On a du répondant avec des joueurs physiquement au point et qui en imposent. »
Source : Site officiel de Metz