Depuis la fin de saison 2017-2018 de Ligue 2, Anatole Ngamukol n’est plus apparu sur un terrain. L’attaquant de 30 ans, révélé au Red Star, avait pourtant participé à 26 matchs avec le Stade de Reims (1 but), contribuant au titre de champion du club champenois. La belle histoire tourne court. Au mois de mai dernier, Reims aurait mis de côté l’ancien Audonien. « Le président de Reims, Jean-Pierre Caillot, m’a annoncé en mai que je ne jouerai aucun match, aucune minute, et m’a demandé d’aller voir ailleurs », confirme l’intéressé sur Mediapart, qui ne se serait pas laissé faire. S’en serait suivi un licenciement pour faute grave.
A lire aussi >> Agoume, Ponceau, Kokos… le classement des plus jeunes joueurs qui ont débuté en Ligue 2
Nos confrères de Mediapart annoncent que l’avant-centre aurait décidé de traîner l’entité rémoise devant les tribunaux pour harcèlement d’un employeur avec lequel il était lié jusqu’en juin 2019. Pourtant, les mises au placard sont monnaie courante dans le monde du football. « C’est fait pour réprimer la désobéissance d’un joueur qui ne veut pas, selon les cas, soit s’en aller, soit prolonger son contrat », avoue Philippe Piat, président de l’UNFP, venu au secours de l’ex-numéro 9 rémois.
Selon Mediapart, le Stade de Reims assure avoir reçu des menaces de la famille de Ngamukol, précipitant la rupture du contrat. Ce que dément le buteur, avec un enregistrement téléphonique qui appuierait son argument. Dans un camp, il est question de propos coupés. Dans l’autre, d’une conversation ni plus, ni moins, intégrale.
La rupture du contrat est en tout cas effective, même si Anatole Ngamukol a fait appel. La commission paritaire d’appel de la LFP rendra son verdict début 2019.