Comment le Stade Brestois va-t-il se remettre de sa défaite à Lens (1-2, 17e journée de Ligue 2). Sa première depuis le 17 août dernier. Selon Jean-Marc Furlan, elle ne remet rien en cause. Le 2e de L2 aimerait repartir de l’avant. Il faudra se méfier des contres d’un Béziers (18e journée) tranchant à l’extérieur.
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Béziers et les contres
« Béziers est 2e à l’extérieur. Les matchs à domicile sont toujours très compliqués, la preuve pour eux. Ce qui est évident, c’est que dans le football français, la grande spécialité, c’est la capacité à bien organiser les équipes. On a cette phrase qui me fait gerber : le bloc est bien en place. Ca fait vomir ce truc… D’où les résultats à l’extérieur. Quand j’étais à Libourne, en CFA, on rencontrait des équipes très fortes sur le plan défensif. On voit de très bons résultats à l’extérieur, en Ligue 2 comme en Ligue 1. On est pas aussi fort que les Italiens, car eux naissent avec ça. Il faut beaucoup de compétence pour contourner le bloc adverse, empêcher les contre-attaques. Béziers a gagné au Havre, ce que l’on n’a pas été capable de faire. Pour nous, à domicile, c’est un challenge important. »
Retour sur la défaite à Lens
« La défaite à Lens n’a rien changé. Les joueurs étaient en colère, ils avaient les boules. Ils voulaient tout casser dans le vestiaire (rire). On prend ce premier but de Court contre son camp. Lens marque 80% de ses buts sur contre. D’ailleurs, quand tu vas recevoir Lens, il vaut mieux mettre des couches Pampers. Il vaut mieux ne jamais attaquer. Il faut dire aux gens : ne venez pas, on va mettre le bus. Car les mecs te flinguent en contre. Ce but pris en contre décide du sort du match. J’étais déçu de ne pas avoir dix minutes de plus, car nous renversions la situation… Par rapport au début de saison réalisé, à ce que l’on vit en interne, heureusement qu’une défaite à l’extérieur ne nous perturbe pas. »
Le championnat se joue aujourd’hui ?
« Pas du tout pour moi. Quand tu prends les calendriers, des équipes étaient 5, 6es au 1er mars et sont montées en Ligue 1. Il ne faut pas être plus royaliste que le roi. On ne peut pas gagner 38 matchs. L’idée est de réaliser un bon début de championnat et une très bonne fin. Cela dépend d’une politique générale. Et comment se concentrer dessus pour que les garçons soient investis. Et puis tout dépend aussi des blessures. »
Source : Site officiel de Brest