Grenoble réalise une demi-saison complètement folle. Le promu s’est hissé en 4e position après la 17e journée de Ligue 2, et il ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Spectateur avisé du GF38, Valentin Focki n’en perd pas une miette. Le milieu offensif de Thaon-les-Vosges, qui rencontre Valenciennes ce dimanche en Coupe de France, a connu une saison en Isère (2015-2016) en CFA.
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« Le GF38, c’est une expérience unique dans tout ce que j’ai pu faire. C’est aussi un crève-coeur de les voir. J’ai tellement voulu donner pour ce club, les supporters. J’étais très fier d’être là-bas, peut-être un peu trop. Même si je n’ai pas trop joué sous Jean-Louis Garcia, ils ont toujours été avec moi. Je me nourrissais de cela. Quand je les vois, j’ai un sentiment mitigé. Cela me fait mal au coeur car c’est le regret de ma jeune carrière. J’aurais pu être là. Après, je suis très content pour eux, pour ceux que je connais, le préparateur physique, le coach des gardiens, les bénévoles. Je n’oublierai jamais ce club. Une petite anecdote, j’ai toujours donné tous mes équipements à la fin de chacune de mes saisons. Mais j’ai tout gardé de Grenoble. J’y suis vraiment attaché. La montée ? Je pense qu’ils peuvent accrocher les barrages. Il faut voir contre qui ils tomberont. Je suis persuadé que, si ce n’est pas cette année, ça sera pour l’an prochain. Le projet, je le connais, il est plus que solide. »
Propos recueillis par Laurent Mazure
