Frédéric Antonetti ressort forcément content de la victoire de Metz, ce lundi soir, aux dépens du GFC Ajaccio (1-0, 15e journée de Ligue 2). Content mais conscient des limites lorraines du moment. Limites psychologiques, physiques et dans le jeu. Reste que sa formation est plus que jamais en tête du championnat.
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« C’est toujours difficile. Il n’y a pas eu un match facile depuis le début de saison. Dans ce match, il y a plein d’enseignements. C’est très compliqué psychologiquement. Cela veut dire que l’on a des progrès à faire au niveau du caractère, de la confiance. La deuxième chose, c’est qu’on fait une bonne première période. On n’a pas assez d’accélération, mais on a 2 belles situations par Nguette et Diallo. Eux ont une situation, pas aussi nette. Le match a tourné, en deuxième période. Cela fait dire le « mais », car il n’y en a pas en première. Ce qui est logique car on ne maîtrise plus. Alexandre Oukidja nous sort l’arrêt qu’il faut, quand il faut. Le Gazélec poussait pour égaliser. On a 5-6-7 contres que l’on gère très mal. J’ose espérer que c’est par manque de clairvoyance. Car si on met le deuxième but à ce moment-là, on n’analyse plus de la même façon.
Jouer le lundi, c’est toujours délicat. La pression est plus forte quand on doit gagner. Je trouve que l’on est plus libéré en jouant en même temps que les autres. Pourquoi ? Je ne sais pas. Je pense qu’à domicile, les 2 matchs perdus 1-0 sont dans les têtes. Dans le jeu, il faut être capable de marquer le deuxième but. Il y a un goût d’inachevé. Mais on a pris les 3 points quand même. Il y a des choses à corriger absolument dans le jeu, et notamment dans la finition. Sur attaque placée ou contre-attaque, on doit faire beaucoup mieux.
J’ai trouvé que l’on était un peu émoussé physiquement. Peut-être doit-on corriger certaines choses à l’entraînement. Je vais discuter avec les joueurs pour voir ce qu’il en est. »