Arrivé cette semaine à Châteauroux pour succéder à Jean-Luc Vasseur, Nicolas Usaï va enfin connaître sa première expérience en Ligue 2 après avoir longtemps entrainé en National (Marseille-Consolat, Sedan). L’occasion pour l’entraîneur de 44 ans de mettre en place ses principes de jeu, même s’il devra rapidement obtenir des résultats car la situation sportive de la Berrichonne est préoccupante. Dans un entretien accordé à SoFoot, le natif de Marseille a également confié sa volonté de faire au confiance aux jeunes. On pourrait donc rapidement assister pourquoi pas aux débuts professionnels d’Haissem Hassan, grand espoir du club qui cartonne avec l’équipe de France U17.
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« Le fait d’avoir suivi Tottenham sur une saison, puisque j’ai suivi tous leurs matchs la saison dernière (il a effectué un stage là-bas dans le cadre de sa formation ndlr.), c’est sûr que c’est très marquant. Après, ça reste de l’utopie de vouloir faire un copié-collé de Pochettino ou Guardiola parce que chaque entraîneur, quelle que soit la division, doit s’adapter aux caractéristiques propres de son effectif. C’est important d’avoir des principes, mais j’ai regardé un reportage sur Jardim où il livrait sa définition de ce qu’il appelle lui le pragmatisme, et il avait raison : il faut savoir l’être, parfois, pour avancer.
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L’objectif, quand on arrive au mois d’octobre dans un club de Ligue 2, c’est de pouvoir se maintenir. Maintenant, on discute des forces du club au moment des discussions et notamment de la philosophie générale qu’il possède. Châteauroux, c’est un club formateur, donc dans ma réflexion, avoir une équipe de U17 Nationaux, de U19 Nationaux et de National 3, c’est du positif. Si on en a la possibilité, il ne faudra pas hésiter à lancer des jeunes, ce qu’il s’est passé depuis toujours ici. On connaît les exemples : Mateta, Wissa, Flavien Tait… Ce n’est pas une question d’âge, mais de talent. Je serai curieux. »