Ce vendredi soir, le FC Metz aura un gros test à passer. Celui de Lorient, au Moustoir (12e journée de Ligue 2). Le leader peut reléguer un concurrent direct à 9 longueurs et marquer encore un peu plus de son empreinte le championnat. Frédéric Antonetti a évoqué son homologue, les Merlus mais aussi l’état de son groupe.
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Des joueurs interchangeables
« Dans la défaite, on analyse un peu mieux. On est un peu mieux à l’écoute, car il faut être très vigilant aux détails. La vidéo est importante, l’entraînement aussi et le fait d’avoir une concurrence également. Il y a des leviers aussi. Ce ne sont pas toujours les 11 mêmes qui jouent. La dernière fois, les joueurs arrivaient le jeudi pour jouer le vendredi, avec la nuit d’avant dans l’avion. J’ai fait le choix de la fraîcheur contre Niort. Cela a marché. Cela aurait pu ne pas marcher. Ce qui fait que ceux qui n’ont pas joué se sont rendus compte qu’il ne fallait rien lâcher. Les places ne sont pas acquises. On a changé de charnière centrale, de latéraux, de milieux, d’attaquant depuis le début de saison. Et cela marche car les joueurs sont proches les uns des autres. Il y a des paramètres : le dernier match, l’adversaire, le fait d’évoluer à domicile, à l’extérieur. »
L’adversaire, Lorient
« Lorient fait partie des équipes qui veulent retrouver la Ligue 1. C’est une bonne équipe, avec des individualités, bien organisée. Rien de surprenant à ce niveau-là. Lorient est l’une des meilleures équipes d’un point de vue technique. Il y a des joueurs de talent. Je ne connais pas l’histoire du match. Nous allons jouer comme d’habitude. Si ce match est ouvert, tant mieux. S’il est fermé, on cherchera à ne pas se faire surprendre. Il faudra être capable de faire un résultat. Cela ne nous est pas arrivé souvent cette saison. Mais il faut savoir contre-attaquer, savoir contourner un bloc bas en face. »
Mickaël Landreau
« Je connais Mickaël Landreau pour l’avoir rencontré plusieurs fois, mais pas intimement. J’évite de juger les entraîneurs, car il y a tellement d’impondérables. Il faut vivre la vie d’un entraîneur pour pouvoir le juger, car on est tributaire de beaucoup de paramètres, et pas que de son travail. Un entraîneur l’est réellement une fois qu’il a fait 10 ans. Car il a connu différentes situations, le maintien, le haut de tableau, le nombre de joueurs sortis. On dit que pour un joueur, il faut faire 100 matchs. Pour juger un entraîneur, il faut qu’il ait fait 10 ans. »
Source : Site officiel de Metz
Oui mais toi c'est 10 ans d'âge mental
Et toi combien ? 8
La valeur n’attend pas le nombre des années... l’experien ce oui, mais pas pour certains ! Le temps passe et la bêtise reste