Depuis la nomination d’Alain Perrin conseiller du président de Nancy, de nombreuses personnes pensaient que l’ancien coach lyonnais et sochalien pouvait suppléer Didier Tholot, dans le cas où ce dernier venait à être limogé. Il n’en sera rien. C’est ce que certifie l’homme qui, à 62 ans, a décidé de ne plus entraîner.
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« A la demande de Jacques Rousselot et du président Roussier, je vais venir occuper les fonctions de conseiller pour étudier le fonctionnement et voir comment nous sommes arrivés dans cette situation. Je suis là pour expliquer les choses, qui doivent se faire en transparence. On a peu de fois la chance de rendre, dans la vie, ce qu’on nous donne.
La première information, c’est que j’arrête ma carrière d’entraîneur. J’ai pris cette décision le 7 octobre. Et donc de ne plus répondre aux sollicitations que je recevais de l’étranger car mon projet sportif passait par des sélections à l’étranger. 3 jours après, Jacques Rousselot me téléphone en m’expliquant la situation. Il me dit que l’entraîneur, avec les résultats, peut être sur la sellette. Ce qui est normal. Je lui ai dit que je n’étais pas intéressé car j’arrêtais ma carrière d’entraîneur. C’était une décision ferme et irrévocable. Mais par rapport à mes relations personnelles et au club, à qui je dois beaucoup, je suis prêt à rendre service. Je suis disponible pour vous.
Donc, par le plus grand des hasards, je montais dans les Vosges chercher ma mère pour qu’elle vienne chez moi passer quelques jours de vacances. On s’est rencontré, nous avons discuté sur la situation du club. Encore une fois, je n’ai pas vocation à devenir l’entraîneur. Ni aujourd’hui, ni demain. Pour l’heure, il y a confiance en l’entraîneur, le staff, en la capacité des joueurs. Si ça devenait à arriver (éviction de Tholot, Ndlr), je ne deviendrais pas l’entraîneur. Je suis à la disposition de Didier Tholot pour apporter mon expérience. »
Source : L’Est Républicain