Natif de Toulouse, Liassine Cadamuro a évolué la majeure partie de sa carrière à l’étranger. La Real Sociedad, Majorque, Osasuna en Espagne, et le Servette en Suisse. L’été dernier, le défenseur de 30 ans a rallié le sud de la France et Nîmes. A l’issue d’une saison collective aboutie (une montée en Ligue 1) mais mi-figue, mi-raisin sur le plan personnel, l’ancien pensionnaire du centre de formation de Sochaux évoque son avenir et ses attentes.
MaLigue2 : Quel bilan retirer de cette saison nîmoise ?
Liassine Cadamuro : Ce fut extraordinaire d’un point de vue du collectif. Nous avions l’effectif et le groupe pour réaliser cet exploit. Nous bénéficions d’un groupe sain, avec des joueurs humbles, sans égo. Nous avons été simplement récompensés de nos efforts.
Personnellement vous n’avez disputé que 17 matchs…
Oui, certes, j’aurais voulu jouer davantage. Après, il y a eu des circonstances qui ont fait que ça n’a pas pu se faire. Ce qui est fait est fait. Je n’en veux à personne. Je veux désormais regarder le présent et surtout l’avenir. Je pense avoir laissé une bonne image à Nîmes, dans un bon groupe. Je préfère retenir simplement le positif. C’est à dire l’aventure humaine, comme dans chaque club.
Vous avez connu la Suisse, l’Espagne, que pensez-vous de la Ligue 2 française ?
Je ne la connaissais pas, c’est vrai. Beaucoup de joueurs m’en parlaient, et évoquaient l’intensité. Elle est réelle. Il ne faut pas prendre de risques inutiles en Ligue 2. On a vu des équipes comme Lorient qui avaient des effectifs de Ligue 1, mais en Ligue 2, il faut disposer d’autres arguments. Sur l’impact physique, je peux totalement dire que la L2 est devant l’Espagne et la Suisse. En Espagne, la technique est privilégiée. On veut des joueurs qui prennent des risques dans la relance. En Suisse, c’est entre les 2. A ce titre, en Ligue 2, Brest m’a agréablement surpris cette saison dans sa qualité de jeu. Il y avait un style épuré, avec une philosophie offensive, proche de la nôtre. Je m’y retrouve.
Êtes-vous déçu de ne pas connaître la Ligue 1 avec Nîmes ?
Je ne me voyais pas continuer l’aventure à Nîmes, malgré la montée en Ligue 1. Désormais, je suis prêt à retrouver un bon projet. Cela ne me fait vraiment pas peur de repartir en Ligue 2, ou de trouver un club à l’étranger. Alors monter en Ligue 1 avec un autre club, pourquoi pas ! J’attends surtout une certaine stabilité, que l’on me fasse confiance et qu’il y ait un projet clair auquel je puisse participer !
Vous nous confirmez que vous n’avez pas changé d’agent ?
Effectivement. Le seul agent avec qui je travaille, c’est Gad Cohen et le groupe AGJ Sport Management. D’autres agents, opportunistes, bloquent certaines transactions. Personnellement, je n’ai que Gad. Je le laisse travailler sereinement.
Aujourd’hui, possédez-vous entre vos mains des offres concrètes ?
Il y a des contacts. Avec l’expérience, et même s’il y a une offre de contrat sous mes yeux, tant que rien n’est signé… Donc il n’y a que des contacts, avec des clubs de Ligue 2 et à l’étranger. A moi de faire le bon choix, d’opter pour la meilleure solution pour moi et ma famille.